Après que vous ayez pris le temps de réaliser les QCM de votre côté, nous repasserons ensemble point par point sur chaque item afin de parfaitement maitriser la diffusion passive et sa quantification.

Les membranes biologiques

Types de membranes

Du fait de l'anatomie du corps humain, il parait évident que ces phénomènes de diffusion passive sont omniprésents et régissent de nombreux paramètres biologiques pouvant éventuellement devenir pathologique. Il faut bien comprendre que les tissus organiques sont soumis à de nombreux éléments de manière simultanée. Nous nous intéresserons ici au phénomène de transport, admis comme dépendant de la nature de la membrane séparant le compartiment intra du compartiment extra - cellulaire. Ainsi, en fonction de la perméabilité de la membrane à tel ou tel composé, vous n'observerez pas le même phénomène avec deux compartiments initiaux de même nature. Par exemple, prenons l'exemple d'une membrane semi - perméable biologique : uniquement les solvants et les solutés de petites tailles peuvent passer. A savoir que les membranes cellulaires ont une structure analogue à ces dernières.

Pression oncotique

La pression oncotique se définit comme la pression osmotique que va exercer les protéines pour attirer l'eau dans leur direction. Cette dernière permet donc une réabsorption d'eau vers le compartiment le plus riche en soluté, expliquant entre autres la capacité que peut avoir un capillaire à réabsorber de l'eau lorsque la pression oncotique devient inférieure à la pression hydrostatique. Lorsque le sang manque de protéines, par exemple à la suite d'une fuite pathologique de protéines dans les urines, l'eau va préférentiellement s'orienter vers le compartiment extra - cellulaire. La conséquence sera l'apparition d'oedèmes, correspondant à un gonflement des tissus mous. Dès lors, nous allons étudier les paramètres pouvant influencer cette pression oncotique.

Tonicité et Hémolyse

Le principe physiologique suivant est indispensable à la compréhension des mouvements de l'eau dans l'organisme : l'eau parvient toujours à se répartir de manière à égaliser uniformément les osmolarités des différents compartiments liquidiens. Il apparait alors que dans le cas des membranes hémiperméables, comme c'est le cas pour les globules rouges, une variation de l'osmolarité du milieu environnant va entrainer une modification de l'osmolarité intrinsèque des hématies.

Pour définir la tonicité d'un produit, on se basera sur celle du plasma que l'on dit isotonique, à savoir \(300 \ mOsm/Litre\). A partir de là, on va pouvoir séparer les solutions hypotoniques des solutions hypertoniques. Cela vient notamment expliquer que les solutions de remplissage, comme le NaCl 0,9 %, sont nécessairement isotoniques afin de pouvoir traiter l'hypovolémie sans risquer une atteinte des globules rouges.