Cette vidéo permet d'aborder la notion de séquences de mesure en IRM. Ces dernières vont permettre aux radiologues de choisir la structure organique à mettre en avant.

Séquences de mesure en IRM

Il existe trois paramètres de contrôle d'une image en IRM : la densité de proton \(M_0\), le temps de repousse ou relaxation spin - réseau \(T_1\) et le temps d'écho \(T_E\)  ou le temps de relaxation spin - spin \(T_2\).

La détermination de ces paramètres s'est faite pour chaque voxel du tissu biologique étudiée à partir de séquences d'impulsions d'un champ \(\vec{b_1}\). On obtient alors un chronogramme de la séquence de spin, permettant d'isoler les temps TE et TR. Finalement, l'intensité du signal obtenu va également dépendre de ces paramètres d'acquisition dont nous allons définir les valeurs selon la pondération souhaitée. Nous étudierons donc les variations de T1 et T2 selon les tissus, expliquant ainsi les choix établis lors des examens médicaux. Le choix de la séquence se fait selon l'application clinique et le tissu à caractériser.

Types de pondérations

Il existe autant de pondérations que de variables définissant un signal d'IRM. Dès lors, selon que vous souhaitiez mettre en évidence une image pondérée en T1, T2 ou en \(M_0\), il vous faudra effectuer différents réglages au niveau des temps d'acquisition. C'est ce réglage qui va être à l'origine d'un contraste plus ou moins fort entre les structures. Les déterminants de l'IRM vont vous permettre de mettre en évidence des zones dites en hyposignal, hypersignal et isosignal. Par exemple, la graisse apparaît en hypersignal, donc de couleur claire, dans une image pondérée en T1, tandis que c'est le tour de l'eau dans une image pondérée en T2. Il vous faudra être capable rien qu'à la visualisation rapide d'une image de déterminer le type de séquence utilisé.

En RMN, l'enjeu n'est pas de devenir des radiologues spécialistes maîtrisant avec précision l'anatomie ou de caractériser la lésion organique. Votre objectif est de comprendre les principes physiques de base derrière cet examen et de pouvoir expliquer comment éviter certaines erreurs d'interprétation classiques, comme celles causées par une superposition des couches.